Sans le savoir tous le monde à une pompe à chaleur chez lui. Votre réaction va être simple et vous poserez la question suivante, non je n'ai pas de pompe à chaleur chez moi. A quoi je vous réponds: oui vous en avez une et elle s'appelle soit réfrigérateur ou congélateur. La pompe à chaleur, extracteur d’énergie. La pompe à chaleur est un dispositif relativement simple, qui a la particularité de pouvoir s’adapter à toutes les situations. Le principe d’action, facile à comprendre, est semblable à une boucle : il s’agit de récupérer la chaleur du sol, de l’air extérieur ou d’une nappe aquifère, pour la restituer à l’intérieur. Plus concrètement, la pompe à chaleur joue avec un fluide réfrigérant qui condense à température ambiante, et s’évapore à basse température. (voir le schéma ci-dessus et qui est animé). Ces changements d’état sont alors à l’origine d’une production d’énergie qui peut être utilisée pour chauffer ou refroidir votre logement. La pompe à chaleur fonctionne en fonctionnement chauffage travail exactement à l’inverse des réfrigérateurs qui se trouvent dans nos cuisines( froid à l'intérieur en mode climatisation et chaud à l'intérieur en mode chauffage). Il est important de savoir que l'on ne sait pas fabriquer du Froid. Un fluide caloporteur se réchauffe au contact de la source de chaleur choisie (eau, air ou terre) et se transforme en gaz. Le compresseur en augmente encore la température (principe de la pompe à vélo, vous pompez et le fut est chaud). La seule consommation énergétique d’une pompe à chaleur se situe dans l’électricité nécessaire au bon fonctionnement de ce compresseur. Le gaz caloporteur transfère sa chaleur à l’eau du circuit de chauffage et revient à l’état liquide. Un nouveau mécanisme intervient finalement, le détendeur, qui permet à ce liquide de retrouver son état gazeux, et de recommencer son circuit de transformations. Les différents modèles de pompe à chaleur. Ainsi, le rendement des pompes à chaleur correspond à la quantité d’énergie produite, divisée par la quantité d’électricité absorbée par le compresseur. Plus la différence de température sera faible entre l’endroit où l’on puise la chaleur et la température de chauffe demandée, meilleur sera le rendement. Une pompe à chaleur installé en France sera par exemple très efficace pour alimenter un plancher chauffant ou une piscine à Lyon , mais moins efficace (moins efficace ne veut pas dire ne pourra pas) pour chauffer l’eau des radiateurs d’une maison en Belgique. On parle de coefficient de performance (COP) . Un indice qui peut déterminer les aides et subventions auxquelles vous aurez le droit pour l’installation de votre pompe à chaleur. La pompe à chaleur est-elle la solution pour mon logement ? Les différents noms des pompes à chaleur vous indiquent d’abord là où elles puisent la chaleur, puis là où elles la restituent. Même si toutes les combinaisons sont techniquement possible, vous trouverez principalement dans le commerce les modèles suivants : Les PAC aérothermiques: - La pompe à chaleur air-air - La pompe à chaleur air-eau Les PAC géothermiques: - La pompe à chaleur eau-eau - La pompe à chaleur sol-eau C’est cette grande variété de modèle qui fait de la pompe à chaleur un système caméléon, capable de convenir à tous les types de logements. De plus en plus performantes, les pompes à chaleur peuvent être adaptées à des constructions neuves comme à la rénovation de bâtiments. 💡 Bon à savoir : les pompes à chaleur réversibles ont l’avantage de pouvoir inverser leur système, de façon à produire également le rafraîchissement d'une construction en été.

Plus écologique que les chaudières, la pompe à chaleur air/eau est un appareil reconnu pour son confort de chauffe et son faible impact sur l’environnement. Son tarif de départ peut paraître difficile à rentabiliser avec les années. Pourtant, des aides financières proposées par l’État existent et permettent aux ménages d’alléger la facture, pour obtenir une pompe à chaleur financée jusqu'à 90 %. La PAC air/eau à 1 euro : un dispositif du Gouvernement victime d'arnaques. Le Gouvernement tend à réduire les chaudières fonctionnant à l’énergie fossile dans les foyers français. Il est désormais impossible d’installer une chaudière au fioul dans les projets de rénovation énergétique. De même, les chaudières gaz, même à condensation, ne sont plus autorisées dans les projets de construction de logements neufs, depuis la mise en application de la RE 2020. Fonctionnant toutes deux grâce à des énergies fossiles et polluantes (dont les prix évoluent souvent), elles ne correspondent pas à la volonté écologique mise en place. Énergivores, ces solutions font également monter la facture énergétique très vite pour des résultats qui, malheureusement, s’avèrent en dessous des autres solutions de chauffage. Face à cela, la pompe à chaleur présente plusieurs points positifs qui encouragent au changement : 👉 Un faible impact sur l’environnement. Elle utilise une énergie renouvelable : l'air. De plus, une pompe à chaleur génère en moyenne 4 fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. 👉 Compatible avec une installation déjà existante. La pompe à chaleur air/eau s’adapte facilement et généralement sans gros travaux à un système de chauffage central déjà existant. 👉 Une production d’eau chaude sanitaire. En plus de chauffer votre intérieur, la pompe à chaleur peut, si elle est couplée à un ballon, apporter de l’eau chaude dans le logement. 👉 Une facture énergétique réduite. Il est possible de réaliser de véritables économies d'énergie et de diviser sa facture de chauffage par 2, en remplacement du fioul. Le Ministère de la Transition Écologique a donc mis en place de nombreuses aides en faveur de ce type d'équipement . Le montant du devis pouvait alors s'élever à 1 € seulement. Malheureusement, beaucoup de dérives ont été constatées avec ce dispositif (gonflement des tarifs par certains professionnels, travail de mauvaise qualité...). De nombreux foyers français ont ainsi été victimes d'arnaques, et équipés d'appareils non adaptés à leur logement. Suite à cela, les conditions d'obtention des subventions ont été modifiées. Le montant total des aides ne peut désormais pas dépasser 90% du montant total du devis. Important ! Depuis 2020, il n'est plus possible de bénéficier du dispositif pour 1 €. Le reste à charge sera de minimum 10 % du montant total du devis, en fonction des revenus, grâce à différents dispositifs d'aides financières mis en place par l'État. Comment bénéficier des aides de l'État après l'arrêt de la PAC 1 € ? Afin de profiter des aides financières de l'État, il convient tout d'abord de faire établir un devis auprès d'une entreprise qualifiée. L’artisan choisi pour réaliser l'installation de votre pompe à chaleur doit avoir la certification RGE. Ainsi, vous pouvez obtenir diverses aides. La qualification QualiPAC est également un gage de qualité et de sérieux. C'est grâce à deux dispositifs que le coût de la facture va considérablement diminuer : - MaPrimeRénov' de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) qui, selon les revenus du foyer, peut financer jusqu'à 5 000 € des travaux. - La prime Coup de pouce Chauffage , un dispositif lié aux Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) qui s’élève à 4 000 €. Jusqu’au 30 juin 2023 , il est possible de bénéficier de l’aide Coup de Boost, dans le cas d’un remplacement d’une chaudière fioul par l'installation d'une pompe à chaleur air/eau. Une prime bonifiée pouvant monter jusqu’à 5 000 € pour les foyers aux revenus modestes, et 4 000 € pour les autres ménages ! Les différents types de PAC éligibles. Avec ces différentes subventions, trois modèles de pompes à chaleur performantes sont pris en charge : - La PAC air/eau : c’est la plus fréquemment installée dans les foyers, elle utilise l’air extérieur pour chauffer l’eau qui sera répartie dans le circuit de chauffage à l’intérieur de la maison (plancher chauffant, radiateurs) - La PAC eau/eau : moins fréquente, elle extrait la chaleur de l’eau du sol (depuis une nappe phréatique) pour ensuite la redistribuer dans le logement. Une demande d’autorisation doit être effectuée au préalable avant toute installation. - La PAC hybride : combinaison d’une pompe à chaleur air/eau et d’une chaudière à condensation. Ce procédé permet une optimisation de l’énergie captée à l’extérieur et de meilleures performances pour des régions où l’hiver est très froid. En conclusion, l’achat d’une pompe à chaleur air/eau ne permet plus de bénéficier de l’ancien dispositif dit "PAC à 1 euro". Cet équipement reste, cependant, éligible à différents programmes d’aides financières, plus contrôlés. Ils sont tout autant avantageux, pour réduire le coût de votre investissement de départ. Votre changement de système de chauffage, pour un équipement plus vertueux, vous assure ainsi de réaliser des économies d’énergie sur le long terme, tout en vous assurant un confort optimal dans votre foyer. Pour plus de renseignements, une étude et un devis contactez nous en renseignant vos coordonnées par l'onglet " contact " dans la page d'accueil.

Le désembouage est une opération qui consiste à nettoyer le circuit de chauffage (chaudière, radiateurs, plancher chauffant…), dans lequel s’installent au fil des années des impuretés. Comment faire un désembouage, quand et à quel prix ? Toutes les explications pour comprendre le désembouage. Le désembouage, qu’est-ce que c’est ? Avec les années, le circuit de chauffage se salit et se remplit d’impuretés, que les professionnels appellent « boues ». Le désembouage est l’action de nettoyage qui consiste à désencrasser et purifier le circuit de chauffage et à faire disparaître les boues. Le plus souvent, les appareils concernés par le désembouage sont les chaudières, les radiateurs (radiateurs classiques ou planchers chauffants). Comment les boues se forment elles ? L’embouage peut être dû à plusieurs facteurs : • La corrosion : l’eau provoque une oxydation des composants en métal du système de chauffage et les oxydes formés se déposent dans les canalisations ; • L’entartrage : le calcaire présent dans l’eau forme des dépôts sur les canalisations et peut considérablement réduire leur diamètre ; • Les bactéries : elles apparaissent généralement sur les conduits et canalisations qui n’ont pas été nettoyés depuis longtemps. A terme, elles peuvent même les boucher. Les systèmes de chauffage concernés par le désembouage. Le désembouage est nécessaire à partir du moment où un système de chauffage central fonctionne grâce à un circuit de chauffage hydraulique. Sont donc concernés par le désembouage : • La plupart des chaudières : chaudières gaz, chaudières fioul, chaudières bûches, chaudières à granulés, chaudières mixtes) ; • Les pompes à chaleur air-eau, eau-eau, eau glycolée/eau, sol/eau ; • Les systèmes solaires combinés. A quoi sert le désembouage ? La fonction du désembouage est de nettoyer votre système de chauffage. Cette opération est importante à plusieurs points de vue. D’une part, elle vous permet de gagner en efficacité énergétique. C’est logique : si les canalisations et les émetteurs(radiateurs etc.)sont propres et fluides, l’eau circule mieux. Lorsque celles-ci sont obstruées, le système de chauffage central a besoin de plus de puissance pour fonctionner, et consomme donc davantage d’énergie. Par ailleurs, le désembouage est important puisqu’il contribue à la préservation de votre matériel. Les boues qui se déposent partout dans votre circuit de chauffage détériorent votre matériel. Ainsi le désembouage est l’occasion de lui redonner un coup d’éclat et de limiter la détérioration des équipements. Les avantages du désembouage. Pour récapituler, les avantages du désembouage sont les suivants : • Diminution de la consommation énergétique ; • Meilleur fonctionnement de l’appareil de chauffage ; • Augmentation de la durée de vie de l’appareil de chauffage. Quand effectuer un désembouage ? Il est recommandé d’effectuer un désembouage de son circuit de chauffage au minimum tous les 5 à 10 ans, notamment dans le cas d’installations anciennes. Pour partir sur de bonnes bases, on conseille également d’en faire avant toute installation d’un nouvel appareil (remplacement de chaudière), même lorsque le précédent est actif depuis moins de 10 ans. Comment savoir si votre circuit est emboué ? Vous pouvez purger vos radiateurs pour en avoir le cœur net. Si l’eau qui en ressort est trouble ou à une odeur, cela signifie qu’elle est chargée : un désembouage sera alors certainement nécessaire. Les techniques de désembouage. Il existe différentes techniques pour effectuer un désembouage. On distingue en effet : • Le désembouage chimique , qui consiste à injecter un produit chimique dans le circuit de chauffage pour dissoudre les boues ; • Le désembouage hydrodynamique , qui consiste à injecter de l’air à haute pression dans le circuit de chauffage pour évacuer les boues. A noter qu’il est aussi possible de mener des actions préventives en amont du désembouage, pour essayer de limiter la formation de boues. Vous pouvez par exemple investir dans des produits inhibiteurs de corrosion à injecter dans le circuit ou dans des pots à boues ou désemboueurs magnétiques, à placer sur le retour du circuit de chauffage. Désembouage : quid du prix ? Le prix du désembouage dépend principalement de la technique utilisée et mais aussi du niveau d'embouage des circuits, donc de la technique a utilisée. Si vous réalisez vous-même le désembouage en achetant un kit de désembouage dans le commerce, comptez entre 200€ et 300€ en moyenne, sans être sure de la qualité du désembouage réalisé. Si vous faites appel à un professionnel pour réaliser le désembouage, les tarifs sont plus élevés. Il faudra compter entre 400€ et 800€ en moyenne. A noter : ces tarifs sont donnés à titre indicatif. Selon la nature du matériel ou encore de l’appareil de chauffage, les prix peuvent considérablement varier. Désembouage : le faire soi-même ou via un professionnel ? Il est possible de réaliser soi-même le désembouage de son système de chauffage. Toutefois, cette option n’est recommandée que si vous maîtrisez bien l’opération et que vous êtes certain de ce que vous faites, car en fonction du produit utilisé vous risquez de graves problèmes de perforation de canalisation ou du corps de chauffe de vos appareils. En effet, il s’agit d’une opération difficile, qui nécessite un réel savoir-faire. En cas de doute, il est donc vivement recommandé de faire appel à un professionnel. Cela vous coûtera plus cher, mais vous serez certain de ne pas endommager vos appareils, de bénéficier d’un nettoyage de qualité et de gagner du temps ! Locataire ou propriétaire, qui s’occupe du désembouage ? Le désembouage fait partie des opérations d’entretien du système de chauffage. Tout comme l’entretien ou le ramonage des conduits d’une chaudière, cette opération revient donc au locataire. Toutefois, nous conseillons au locataire entrant de demander au propriétaire si le désembouage a été fait récemment ou si il remarque d’entrée de jeu que l’entretien de la chaudière a auparavant été négligé, il peut le signaler au propriétaire qui devra alors s’en charger.

Système solaire combiné : un chauffage solaire très performant. Système appelé SSC. Connaissez vous le Système Solaire Combiné ? Il permet de produire de l’eau chaude sanitaire pour votre logement, mais également de chauffer votre maison. Le tout, grâce au soleil. Découvrez comment ce système fonctionne et comment il s’installe. Nous vous dévoilerons ensuite ses avantages, son prix et les aides que vous pouvez toucher afin de financer votre projet. Réalisez d'importantes économies d'énergie. Qu’est-ce qu’un système solaire combiné ? Définition: Un système solaire combiné, ou SSC, est une installation qui assure à la fois la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage d’un logement. Elle fonctionne grâce à l’énergie solaire. Un fonctionnement proche de celui du chauffe-eau solaire. Le Système Solaire Combiné (SSC) a un fonctionnement très proche de celui du chauffe-eau solaire. Des panneaux solaires thermiques, généralement posés sur le toit du logement, sont composés de capteurs solaires capables d’emmagasiner la chaleur qu’ils reçoivent de la part du soleil. Ils la transmettent ensuite à un fluide caloporteur jusqu’à un ballon de stockage. L’eau chaude est alors redistribuée à travers la tuyauterie dans le réseau d’eau chaude sanitaire (lavabos, douche) et dans les appareils qui émettent de la chaleur (radiateurs, plancher chauffant). Les utilisations d’un SSC. Le SSC a plusieurs usages : • Chauffer votre maison. Grâce aux rayons du soleil et à vos capteurs, vous chauffez un fluide caloporteur qui est transporté dans tout votre logement au travers d’un circuit de chauffage central à eau. • Produire de l’eau chaude sanitaire. De la même façon que pour le chauffage, le fluide caloporteur transmet de la chaleur à votre eau sanitaire par le biais d’un échangeur thermique. Vous pouvez en bénéficier dans toutes les pièces de votre logement. • Chauffer une piscine. Au printemps ou à l’automne, vous pouvez tout à fait profiter de votre SSC pour faire grimper de quelques degrés l’eau de votre piscine. Les différents modèles et fabricants de SSC. Il existe différents modèles de SSC : • Le système à hydroaccumulation. Dans celui-ci, la chaleur produite est stockée dans un ballon d’eau chaude, qui alimente votre réseau au fur et à mesure de vos besoins. • Le système direct. La chaleur alimente directement des dalles ou des murs chauffants, par l’intermédiaire d’un fluide caloporteur. Le stockage se fait alors dans ces éléments plutôt que dans un ballon. • Le système mixte. Il combine les deux technologies que nous venons d’évoquer. Concernant les fabricants, ils sont plusieurs à proposer des systèmes solaires combinés. En voici quelques-uns : • Viessmann. Cette entreprise allemande est spécialisée dans la construction et la vente de chaudières et de chauffages centraux. Elle en propose différents types, dont des chaudières solaires ou encore des pompes à chaleur. • Sonnenkraft. Cette filiale de SolarCAP produit différentes solutions solaires, dont des SSC. Leurs usines de fabrication sont situées exclusivement en Autriche. • Chaffoteaux. Ce fabricant français propose différents systèmes de chauffage et de fabrication d’eau chaude sanitaire. L’entreprise a plus de 100 ans. Avantages et inconvénients d’un système combiné solaire. Les avantages de ce système de chauffage 2 en 1 Investir dans un Système Solaire Combiné permet de diminuer vos factures d’électricité et de gaz de façon conséquente. En effet, votre eau est fabriquée directement depuis vos panneaux solaires thermiques. Alors que le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) permet uniquement de produire de l’eau chaude sanitaire, le SSC permet de faire fonctionner vos radiateurs ou votre plancher chauffant. En plus des économies que vous allez réaliser grâce à l’installation d’un SSC, il s’agit d’un système écologique, qui n’émet pas de gaz à effet de serre pour fonctionner. L’énergie solaire est une énergie renouvelable, parfaite pour réduire votre empreinte carbone. Attention cependant : il est difficile de couvrir 100 % de vos besoins en eau chaude et chauffage avec une installation solaire combinée. Vous devez donc prévoir de l’associer avec d’autres systèmes de chauffage, comme une pompe à chaleur ou un poêle à granulés par exemple. Les inconvénients. Le principal inconvénient du SSC est qu’il ne permet pas de couvrir 100 % des besoins du foyer en eau chaude et en chauffage. On considère qu’il en couvre en moyenne 60 %. De ce fait, il est nécessaire de vous équiper d’un second système afin de vous chauffer convenablement. Différents types de chauffage d’appoint existent, avec des coûts plus ou moins élevés. Les performances du SSC dépendent également en partie de la météo. En effet, même si le système fonctionne par temps couvert ou lors d’épisodes de pluie, il reste plus performant quand le soleil brille. Cela engendre certaines fluctuations dans la production d’énergie au cours de l’année. Tarifs, aides et rentabilité. Le prix d’un système solaire combiné. Le coût d’installation d’un SSC dépend de plusieurs facteurs : vos besoins, la surface que vous souhaitez chauffer, la taille de votre toit, etc. En moyenne, le prix d’un Système Solaire Combiné se situe entre 20 000 € et 25 000 € pour une maison. Cela correspond à 10 m2 à 20 m2 de capteurs. Cet investissement peut paraître très conséquent, mais il est généralement rentabilisé en quelques années, car il permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. De plus, des aides financières existent pour amortir plus facilement ces montants. Les aides financières pour l’installation d’un SSC. Voici quelques aides dont vous pouvez bénéficier pour l’installation d’un SSC : • La TVA à taux réduit. Pour l’installation de panneaux thermiques ou d’une pompe à chaleur, la TVA est de 5,5 % dans la rénovation. Cela réduit donc le coût final de votre installation. • L’éco-prêt à taux 0. C’est un prêt à taux d’intérêt nul pour financer des travaux de rénovation énergétique. L’installation doit servir à produire de la chaleur, ce qui est le cas pour des panneaux solaires thermiques. • MaPrimeRénov’. Cette subvention concerne les travaux d’isolation thermique et l’installation d’un nouveau mode de chauffage. Vous pouvez faire une simulation d’aides sur le site officiel FAIRE. • La prime énergie. Pour l’installation d’un système combiné, elle peut aller jusqu’à 4 000 € en fonction de vos revenus. • Les aides locales. Renseignez vous auprès de votre mairie, votre département ou votre région, il existe peut-être d’autres subventions qui pourraient permettre la concrétisation de votre projet. La rentabilité d’un SSC. Il est tout à fait légitime de vous demander si le fait d’installer un système combiné solaire est rentable ou pas. La bonne nouvelle est que votre investissement dans un tel équipement est en moyenne amorti en 10 à 15 ans, en fonction de votre situation géographique, de vos habitudes de consommation et de la nature de votre logement. Même si le coût est relativement élevé au départ, il s’agit donc d’un investissement rentable à moyen terme. Une installation et un entretien très simples. Installer un SSC Afin de procéder à la pose d’un système combiné solaire, il est nécessaire de disposer d’un circuit de chauffage central. Si ce n’est pas le cas chez vous, il est obligatoire d’en installer un. Attention cependant : les travaux peuvent être assez conséquents pour le faire. Le montage doit ensuite être effectué par un professionnel spécialisé dans le secteur. Faire appel à un artisan certifié RGE. L’installation d’un SSC nécessite une certaine expertise. De ce fait, il est essentiel de vous tourner vers une entreprise ou un artisan qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cette spécificité garantit que la personne est spécialisée dans les installations d’équipements solaires thermiques domestiques. En faisant appel à un professionnel qualifié, vous vous assurez d’être mis en relation avec une personne qui connaît toutes les spécificités de votre installation. Le travail proposé est donc de qualité. De plus, si vous souhaitez bénéficier de subventions de la part de l’État ou de collectivités locales, il est généralement obligatoire de travailler avec un artisan qualifié. Un entretien à ne pas négliger. Il n’y a à l’heure actuelle, aucune obligation légale concernant l’entretien du chauffe-eau solaire. Toutefois, celui-ci reste vivement recommandé afin que votre installation reste performante au fil du temps et que sa durée de vie soit prolongée. Ainsi, tous les ans ou tous les deux ans, vous pouvez faire appel à un professionnel pour que celui-ci réalise une vérification générale de votre SSC. Capteurs, canalisations, état du fluide caloporteur : une observation détaillée de tous ces éléments est essentielle. Le ballon peut aussi être nettoyé tous les 2 ou 3 ans, afin d’éviter qu’il ne s’encrasse. Cela augmente sa durée de vie. Enfin, vous pouvez prévoir une vidange du circuit central de chauffage tous les 5 ans. Elle est impérative pour que votre système continue de fonctionner de manière optimale pendant une longue période. Une installation solaire combinée est un très bon moyen de produire de l’eau chaude sanitaire et de vous chauffer, en utilisant l’énergie solaire. Il vous permet d’entamer votre transition énergétique tout en réalisant d’importantes économies sur vos factures d’énergie.

En France, les dépenses en chauffage représentent 60 % de la consommation énergétique d’un foyer. Afin de les réduire, nous vous conseillons d’effectuer une transition énergétique qui vous permettra de réaliser des économies tout en ayant un système de chauffage performant. Comment choisir sa puissance de radiateur ? La puissance d’un radiateur, exprimée en Watt ou W, détermine le confort thermique. Elle dépend principalement : • De la localisation géographique du logement de votre client et des températures extérieures. En effet, il faut beaucoup plus d’énergie pour chauffer une pièce en période hivernale, ce qui augmente la consommation de chauffage. • De la qualité d’isolation de la maison. Avec une bonne isolation, les déperditions de chaleur sont minimales. • De la température souhaitée. • De la surface au sol et surtout du volume à chauffer. Nous tenons compte de la hauteur sous plafond, ce qui vous permet d’obtenir le volume de la pièce. Selon les températures recommandées pour chaque pièce de la maison : • Chambre à coucher : 19°C • Cuisine : 20°C • Bureau et séjour : 21°C • Salle de bain : 21°C • Circulation : 18°C Radiateur de chauffage : combien de Watts par m2 (W/m2) ? Le volume d’une maison influe sur le choix de la puissance des radiateurs à installer. Radiateur 500 w : pour quelle surface ? Avant de choisir un radiateur, nous tenons toujours compte de la situation géographique (région, altitude et température de base) et de la qualité d’isolation. Si votre construction se trouve par exemple dans une zone à climat froid avec une isolation faible, nous devrons installer un radiateur qu'il électrique ou à eau de en fonction des critères de calcul soit volume x (delta de température intérieure + température minimale extérieure) x par le coefficient G de la construction x par un coefficient d'installation. Exemple: maison ancienne de 100 m2 plafond à 3 m situé en Zone 3, 300m3x27°x1,8x1.1= 16000 watts à installer. En dessus de cette puissance, l’appareil n’arrivera pas à chauffer la maison. Calcul de la puissance du radiateur de chauffage Pour obtenir une bonne puissance de radiateur, vous pouvez multiplier le volume de la pièce par le coefficient de déperdition volumique et le delta T qui correspond à la différence entre la température souhaitée et la température de base extérieure. Indiqué G, ce coefficient est obtenu à partir du niveau d’isolation du logement. La norme RT 2012 mentionne les valeurs moyennes en termes d’isolation. Dans les conditions suivantes : un logement respectant la réglementation thermique RT2012, hauteur sous plafond de 2,5 m, surface de 15 m2, si le propriétaire souhaite une température de 19 °C, la méthode de calcul est la suivante : Besoins chaud = Volume x Coef G x Delta T soit Besoins chaud = (15 x 2.5 ) x 1,5 x (19 – ( -7) ), -7°C correspondant a la température de base de la situation géographique Besoins chaud = 1462 Watts Quel est le nombre de radiateurs nécessaire par m2 ? Le nombre de radiateurs ainsi que leur emplacement influent sur leur performance. Pour chauffer une pièce de 30 m2 ou plus, il vaut mieux utiliser deux appareils pour avoir un rayonnement homogène de la chaleur. Vous n’aurez donc pas besoin de régler votre équipement de chauffage à fond. Dans une chambre de 10 à 15 m2, un seul appareil suffit. Pour des raisons de sécurité, nous ne l'installerons pas à proximité du lit et nous privilégierons un radiateur à inertie. Nous en avons un large choix à vous proposer. La puissance de chauffage requise (par mètre carré) détermine le nombre de radiateurs dans une pièce. En effet, il vaut mieux utiliser un équipement de puissance supérieure à la valeur nécessaire afin de garder le confort thermique en cas de baisse inopinée de la température. Les autres critères pour faire votre choix À part le volume de la pièce, la puissance du radiateur (en watt) et la qualité de l’isolation, le type de système de chauffage à installer ainsi que l’emplacement sont également à prendre en compte. Ce dernier va déterminer la longueur, hauteur et épaisseur du radiateur. Les températures ambiantes dans chaque pièce d’un logement étant différentes, nous vous proposerons un appareil de chauffage selon la configuration des lieux. Pour un studio, il est par exemple judicieux de mettre en place un convecteur électrique ou un système type climatiseur réversible facile à installer pour obtenir la puissance nécessaire au chauffage. Pour votre confort nous vous également d'équiper également certains radiateurs à eau avec des robinets thermostatiques qui vous permettront de régler la puissance du radiateur et d’obtenir un bon confort thermique, tout en vous faisant faire des économies sur votre facture de chauffage.

Commençant à bien se développer à partir des années 60, le plancher chauffant à eau permet de faire des économies d’énergie. Même si son prix d’installation est élevé, il est de plus en plus utilisé. Nous pouvons le recommander à tous les propriétaires qui souhaitent réduire leurs factures d’énergie et s’offrir un meilleur confort. Table des matières. • Chauffage au sol électrique ou eau : quels sont les différents types de planchers chauffants ? • Chauffage au sol : quels sont les avantages et les inconvénients d’un plancher chauffant ? • Comment faire un plancher chauffant ? ◦ Étapes préparatoires ◦ Installation (dalle, plaque plancher, chape, carrelage, etc.) Chauffage au sol électrique ou eau : quels sont les différents types de planchers chauffants ? En général, les planchers chauffants se déclinent en deux grosses catégories : électriques et hydrauliques. • Le plancher chauffant électrique Le plancher chauffant électrique utilise un câble électrique (avec des résistances électriques) posé sur des dalles isolantes et noyé dans la chape à carrelage pour dégager de la chaleur. Raccordé au secteur, celui-ci sert à chauffer la chape qui, à son tour, régule la température de la maison par technique de rayonnement et permet d’obtenir une chaleur homogène dans la pièce. Pour que le propriétaire garde le contrôle sur la température, nous installons soit un thermostat d'ambiance ou une régulation centralisée qui elle réglera automatiquement la température désirée. • Le plancher chauffant hydraulique Appelé aussi plancher chauffant à eau, le plancher chauffant hydraulique utilise un réseau de tuyaux afin de transmettre la chaleur. Le plancher chauffant à eau fonctionne à basse température soit une température de 40° maximum. La température au sol ne doit pas dépasser les 28°C pour être conforme aux normes. Il est pratique pour aider nos clients à économiser de l’énergie, c’est-à-dire de réduire les dépenses liées au chauffage. De plus, il garantit un excellent confort thermique et s’adapte parfaitement aux générateurs de type chaudière basse consommation, chaudière à condensation et pompe à chaleur. Il nécessite aussi un entretien plus régulier. Il faut notamment prévoir de purger l’air du plancher chauffant hydraulique pour qu’il puisse fonctionner correctement et durer dans le temps. Pour éviter d'avoir à purger l'air manuellement, CPH Services installe sur ses installations des purgeurs automatique sur les distributeurs du plancher chauffant et un entraîneur d'air sur le circuit de distribution. Chauffage au sol : quels sont les avantages et les inconvénients d’un plancher chauffant ? Comme tout autre chauffage au sol, le plancher chauffant présente des avantages et des inconvénients. Voici certains points forts de ce système de chauffage : • Confort thermique excellent Le plancher chauffant intègre la catégorie des modes de chauffage modernes offrant un confort thermique assuré. Il procure entre autres un chauffage homogène, ce qui supprime les effets de gradients thermiques. Agréable et presque naturel, il est un système de chauffage discret qui permet de réaliser un gain de place. • Économie d’énergie L’eau chauffée à basse température du plancher limite la perte de chaleur. Par conséquent, le propriétaire n’a pas besoin de surchauffer le système, ce qui permet de réduire les dépenses en énergie. • Compatibilité avec la plupart des revêtements au sol Carrelage, moquette, parquet, tomettes, PVC ou lino, le plancher chauffant est compatible avec tous les revêtements au sol existants. Cependant, nous recommandons à nos clients le carrelage, car il est plus solide et dispose d’une bonne conductivité. Parmi les inconvénients du plancher chauffant, il est possible de citer : • Le coût d’installation onéreux Par rapport aux autres systèmes de chauffage, le budget nécessaire pour la mise en place de ce système de chauffage est élevé par rapport à celui des autres modèles. • L’accès difficile Au cas où un câble électrique aurait grillé ou qu’un tuyau fuiterait, vous devrez casser la dalle pour accéder au système de chauffage. À part le prix exorbitant que le propriétaire devra payer, les travaux de réparation nécessiteront beaucoup plus de temps. Par conséquent, en cas de panne, la plupart des gens se penchent vers une autre solution de chauffage. Comment faire un plancher chauffant ? Avant de poser ce type de chauffage, certains paramètres sont à considérer. Étapes préparatoires Étant un professionnel, nous devons : • Faire un devis et une étude thermique spécifique • Retirer les éléments qui pourraient abîmer les tuyaux • Corriger les irrégularités au niveau du sol • Élaborer un plan de pose • Tenir compte des recommandations du constructeur des équipements de chauffage • Éviter l’installation des tuyaux sous le mobilier fixe (baignoire, placard, etc.) Installation (dalle, plaque plancher, chape, carrelage, etc.) La réalisation des travaux se résume en six étapes : • La préparation du sol Avec un plancher chauffant électrique, nous devons mettre en place un programmateur et une boîte de dérivation. Si vous choisissez un plancher chauffant hydraulique, nous commencerons par l’installation du ou des blocs collecteurs. Le bloc collecteur aussi appelez clarinette assure le lien entre la pompe à chaleur, la chaudière et le plancher chauffant. Pour contrôler l’installation nous réglerons les débits circuit par circuit à l'aide des débits mètres sur les clarinettes. • La mise en place de l’isolation Afin de limiter les déperditions de chaleur vers le bas et d’augmenter le rendement, mous isolons le sol à l’aide de plaques isolantes. • La mise en place de la technologie chauffantes sur les dalles isolantes La pose se fait en respectant les écarts entre tube recommandés par le constructeur des équipements de chauffage pour garantir l’efficacité du système. • Les tests et la pose de la chape en béton • La mise en service Afin de sécher la chape à carrelage nous mettrons en marche le plancher chauffant en augmentant progressivement la température afin d'éviter les éventuelles fissuration du support, cette opération dure environ 20 jours. • L’installation du revêtement Si le plancher chauffant est un système de chauffage difficile d’accès et onéreux à l’installation, il reste plébiscité pour sa discrétion ainsi que pour l’économie d’énergie qu’il permet de réaliser à long terme. • Le rafraîchissement par le sol Le plancher chauffant peut rafraîchir en été à condition d'être associé à une pompe à chaleur, dans ce cas nous installerons une pompe à chaleur réversible + une régulation de contact pour éviter le point de rosée en carrelage.

Les principes de fonctionnement d'une pompe à chaleur La pompe à chaleur est un dispositif qui a pour objectif d’apporter une énergie propre, renouvelable et gratuite dans la maison et cela, en puisant sa source dans l’environnement. En effet, le principe même d’une PAC est de capter la chaleur extérieure à partir de l’air, du sol ou de l’eau puis de la transformer à une température assez élevée pour pouvoir chauffer l’habitat. Pour pouvoir capter et restituer l’énergie, une PAC doit être dotée d’un certain nombre d’éléments. Elle est ainsi équipée de capteurs en contact avec l’air, la terre ou l’eau, d’une pompe installée à l’extérieur ou à l’intérieur de la maison et d’un dispositif de diffusion de chaleur. Attention, il ne faut pas non plus se méprendre, une PAC aura toujours besoin d’électricité pour pouvoir fonctionner : il faut quand même dépenser 1kWh pour récupérer 3kWh de l’extérieur ! A la question de savoir si la pompe à chaleur est réellement écologique, la réponse sera "oui" pour certains arguant qu'elle permet de faire des économies d’énergie très intéressantes en oubliant qu’elle émet bien des gaz à effet de serre via l'électricité dont elle a besoin. La PAC peut même remplacer un dispositif de chauffage classique si elle est installée dans une maison correctement isolée. Cette machine qualifiée de "révolutionnaire" par certains fonctionne grâce à un évaporateur, un compresseur, un condenseur et un détendeur. Au sein de l’évaporateur, la chaleur extirpée de l’extérieur va être modifiée en vapeur. Dans le compresseur, le gaz va augmenter de température jusqu’à 90°C. Le condenseur aura pour rôle de restituer la source chaude tandis que le détendeur va permettre la baisse de température du liquide frigorigène une fois la chaleur restituée. Pour diffuser la chaleur dans la maison, l’usage d’un radiateur ou d’un plancher chauffant suffira. A la question ai-je une pompe à chaleur chez moi, je vous réponds oui . Votre réfrigérateur ou votre congélateur sont des pompes chaleur, derrière se trouve une plaque qui est chaude quand ils sont en fonctionnement, ce sont les condenseurs. Les différentes pompes à chaleur. La pompe à chaleur air / air ou climatiseur réversible. Une pompe à chaleur air/air a la capacité de puiser la chaleur dans l’air pour la transformer en énergie en pulsant l’air chaud dans la maison. Composée d’une unité extérieure, la PAC va utiliser cette borne pour capter les calories qui seront intégrées dans le liquide frigorigène. Ce dernier va s’évaporer puis sera aspiré et comprimé par le compresseur. Le liquide ira ensuite dans le condenseur qui produira la chaleur à partager à travers les unités intérieures. L’avantage de la PAC air/air est qu’elle est adaptable, c’est-à-dire qu’elle peut être posée en neuf comme en rénovation, dans les appartements et les maisons et ne nécessite pas d'autre chose comme émetteurs. S’adaptant à toutes les pièces de l’habitat, ce modèle est aussi réversible et peut donc être employé comme climatiseur en été. Autre atout : il est également assainissant si vous installez un filtre contre le pollen, les acariens et autres nuisibles. Revers de la médaille, la PAC air/air affiche quelques inconvénients notamment concernant le rendement qui dépend de la température extérieure. Tout comme le modèle air/eau, l’efficacité du dispositif est réduite quand il fait de plus en plus froid dehors. La pompe à chaleur air / eau. La pompe à chaleur air/eau comme son nom l’indique utilise la chaleur de l’air pour la transformer en énergie via un circuit d’eau de chauffage. Elle permet ainsi d’alimenter les radiateurs, les planchers chauffants ou encore l’eau sanitaire. Pour fonctionner en rafraîchissement elle doit être équipé en émission soit d'un plancher chauffant rafraîchissant, soit de ventilo-convecteurs ou d'un système de traitement de l'air. Le plus gros avantage de ce modèle est certainement sa facilité d’utilisation et d’installation. La pompe à chaleur air/eau peut se substituer sans aucun problème à une chaudière thermique existante. Inutile de changer le circuit de chauffage ni les radiateurs. Au niveau de la performance, là encore, la PAC air/eau affiche un coefficient de performance entre 3,5 et 4,2 c’est à dire que le ratio entre l’énergie électrique consommée et l’énergie thermique produite est acceptable. Eligible au crédit d’impôt, elle constitue un investissement rentable. Côté inconvénients, les PAC air/eau peuvent afficher des performances moindres quand la température extérieure est basse. Plus il fait froid, moins elles fonctionnent. Il y a une exeption avec les pompes à chaleur PANASONIC qui elles sont équipés d'un système très performant issu de la technologie frigorifique et qui permet aux PAC air-eau de cette marque de rester performantes jusqu'à des températures extérieures inférieures à -10°C. Il est aussi envisageable de poser une chaudière hybride fonctionnant avec une chaudière à gaz et une pompe à chaleur en même temps pour éviter cet inconvénient. La pompe à chaleur eau / eau appelé pompe à chaleur géothermique. A l’inverse des PAC air/air ou air/eau, la pompe à chaleur eau/eau va puiser la chaleur dans l’eau des nappes phréatiques ou dans un réseau de tubes dans lesquels circule de l'eau, les tubes sont enterrés à une profondeur d'environ 1,20 m, la température de la terre ou de l'eau de nappe sont généralement plus élevée. Bien entendu, il existe d’autres possibilités notamment les cours d’eau ou les lacs pour y pomper une eau plus chaude que l'air. Pour faire fonctionner ce type de PAC, il faut faire un forage vertical, utiliser un puits ou réaliser une terrassement pour y enfouir des tubes (capteur plan). Mais attention, il ne faut pas non plus que celui-ci soit trop profond ( maximum 150 m de profondeur) car il faudrait beaucoup d’électricité pour acheminer l’énergie contenu dans l'eau, ce qui diminuerait l’intérêt du dispositif. Le principal atout de ce modèle est qu’il apporte de la chaleur, qu’importe la température extérieure. Par contre, il faudra mobiliser un budget important pour son installation car la réalisation d’un forage notamment coûte cher. La réglementation est assez stricte dans la modification des sous-sols, donc il faut bien se renseigner au préalable. Grâce à ces dispositifs ingénieux de pompes à chaleur, il est possible de profiter d’une énergie moins onéreuse tout en étant écologique, en hiver la température de la terre à 1,20 m est plus chaude que l'air et constante... Grâce aux crédits d’impôt, à la baisse de TVA et aux aides en tout genre, l’investissement devient aussi plus intéressant.

En général, les sources d’énergie utilisées pour alimenter les systèmes de chauffage sont l’électricité, le gaz, le fioul et le bois. Le choix d’un équipement par le client se fait généralement sur son prix, sa technologie de chauffage, sa consommation énergétique et sa performance. Quels sont les différents systèmes de chauffage ? 2022 : quel mode de chauffage choisir aujourd’hui ? Quel est le mode de chauffage le moins coûteux (bois, solaire, fioul, …) ? Quel appareil de chauffage d’appoint choisir ? Quels sont les différents systèmes de chauffage ? Aujourd’hui, il existe de nombreux systèmes de chauffage et tout autant de sources d’approvisionnement pour garantir un bon confort thermique. Parmi les modèles que nous pouvons installer chez vous, il est possible de citer : La pompe à chaleur air-air ; La pompe à chaleur air-eau ; La pompe à chaleur géothermique (eau/eau) ; La chaudière à basse température ; La chaudière à condensation ; La chaudière à granulés de bois ; La chaudière à bois bûche ; La chaudière à bois déchiqueté ; La chaudière électrique Le poêle à granulés de bois ; Le poêle à bois bûche ; Les radiateurs électriques; Le plancher chauffant électrique. Quel mode de chauffage choisir aujourd’hui ? La chaudière à basse température est 20 % plus économique par rapport à un modèle de chauffage au gaz classique. Si vous cherchez un système écologique, nous vous recommandons une chaudière à granulés qui marche avec des pellets. À préciser tout de même que cette installation prend beaucoup de place vu son stockage de combustible. La pompe à chaleur est aussi très plébiscitée pour des travaux de rénovation ou de construction mais également pour remplacer un système de chauffage consommant trop d’énergie. En effet, elle se révèle être une alternative permettant de faire des économies non négligeables par rapport à un système de chauffage traditionnel en produisant plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Quel est le mode de chauffage le moins coûteux (bois, solaire, fioul, …) ? Lors de l’étape de l’installation, la complexité des travaux influe significativement sur le coût de mise en place d’un mode de chauffage. Toutefois, en tant que professionnel, nous devons ne pas nous arrêter sur ce point afin d’orienter le client. Le client doit tenir également compte de la facture de chauffage lors du choix de l’équipement (poêle à bois, radiateur thermique, radiateur électrique, etc.). Vous pouvez également installer un ventilo-convecteur afin de traiter l’air ambiant ou encore un radiateur électrique à fluide caloporteur. Pour réduire les factures de chauffage et d’électricité d’un bâtiment, une micro cogénération est aussi envisageable. A noter que le chauffage au fioul est désormais interdit depuis le 1er juillet 2022 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, sauf s’il est impossible d’utiliser une autre source d’énergie. Vous souhaitez remplacer votre type de chauffage à fioul par un système plus écologique, vous pouvez bénéficier d’aides financières de l'état dans le cadre de la transition énergétique, nous vous aidons dans cette démarche. Quel appareil de chauffage d’appoint choisir ? Vous souhaitez réaliser l’installation d’un chauffage d’appoint afin d’éviter des travaux d’aménagement tout en améliorant le confort thermique de son logement ? Nous pouvons vous conseiller un équipement facile à utiliser et à entretenir comme une unité intérieure murale de climatisation réversible ou un radiateur soufflant. Si vous décidez de vous engager dans la transition écologique pour une construction neuve, vous pouvez bénéficier d’aides financières sous conditions de ressources. D’autant plus que les nouveaux équipements écologiques sont rentables à long terme et ne requièrent qu’un entretien annuel. Vous serez ainsi à l’abri des problèmes de corps de chauffe. Vous l’aurez compris, plusieurs paramètres entrent en jeu dans le choix d’un système de chauffage que ce soit pour un remplacement ou pour un chantier neuf. Un achat initial plus important peut dans certains cas vous permettre de faire plus d'économies sur le long terme.

Les systèmes de chauffages thermodynamiques sont innovants. En effet, ils figurent parmi les alternatives écologiques qui permettent de faire des économies d’énergie. Table des matières Comparatif : quelle est la différence entre un chauffe-eau électrique et thermodynamique ? Le chauffe-eau électrique Le chauffe-eau thermodynamique Avantages et inconvénients du chauffe-eau thermodynamique. Installation et entretien : comment programmer un chauffe-eau thermodynamique ? Comparatif : quelle est la différence entre un chauffe-eau électrique et thermodynamique ? Aujourd’hui, un large choix de chauffe-eaux existe sur le marché : électriques, thermodynamiques, gaz ou encore solaires. Nous allons nous intéresser en particulier au chauffe-eau thermodynamique en comparaison au chauffe-eau électrique. Le chauffe-eau électrique Il est possible d’installer le chauffe-eau électrique dans n’importe quelle pièce de la maison. Le propriétaire peut choisir entre le modèle à cumulus, plat ou à faible capacité. Le cumulus Ce chauffe-eau électrique dispose d’un réservoir et d’une résistance électriques. Il possède également un système de double stockage : eau chaude en haut et eau froide en bas. Le chauffe-eau plat Par rapport au chauffe-eau classique, ce modèle s’adapte aux espaces limités tout en accueillant 40 à 200 L d’eau. De plus, son réservoir se renouvelle automatiquement. Le chauffe-eau à faible capacité Un thermostat assure la régulation de son mode de fonctionnement. Ce modèle n’est pas conseillé pour une famille nombreuse. Le chauffe-eau thermodynamique Le chauffe-eau thermodynamique fonctionne avec de l’énergie renouvelable. En effet, il dispose d’une pompe à chaleur qui gère la température. Celle-ci récupère ainsi les calories dans le logement ou à l’extérieur pour les transmettre à l’eau qui se trouve dans le réservoir de stockage. Le fonctionnement de ce type de chauffe-eau est similaire à celui de la pompe à chaleur. En effet, il récupère les calories dans l’air et s’en sert pour chauffer l’eau du ballon. Chauffe-eau thermodynamique Vous pouvez installer le ballon à l’intérieur du logement ou dans un local non chauffé : installation sur air ambiant ou sur air extérieur. Avantages et inconvénients du chauffe-eau thermodynamique Le principal avantage de ce chauffe-eau est l’économie d’énergie. En effet, la consommation d’un chauffe-eau électrique est trois fois plus élevée que celle de ce dispositif. Un appareil thermodynamique évite ainsi la surconsommation d’énergie et diminue la quantité d’électricité dépensée. Répondant à la RT 2012, ce système se sert d’une énergie renouvelable pour fonctionner. De plus, il est accessible en terme de prix, environ 2 500 euros pour un 200 litres d'eau. En cas de rénovation, le propriétaire bénéficierait d’aides financières telles que MaPrimeRénov, la TVA est à taux réduit (5,50%) et le chèque énergie suivant la région. Il suffit de répondre aux critères d’éligibilité. Le chauffe-eau thermodynamique présente quelques inconvénients : Il requiert l’utilisation d’une source d’électricité. Vu sa capacité, son système n’est pas 100 % indépendant ; La ventilation mécanique est bruyante sur certains modèles ; Le volume de la pièce doit avoir au moins 20 m3. Il existe ainsi une surface minimum à respecter pour optimiser le rendement (sauf sur air extérieur). Installation et entretien : comment programmer un chauffe-eau thermodynamique ? L’installation d’un chauffe-eau thermodynamique est pratique dans un logement neuf ou ancien. Si votre habitez dans un appartement, le système doit extraire l’air de l’extérieur. Vous pouvez également mettre en place un modèle split. Pour rénover une maison, la configuration est libre, il est donc possible de l’installer sur air extérieur ou sur air ambiant.